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L’insomnie se définit par la plainte d’un sommeil de mauvaise qualité avec des difficultés d’endormissement, des éveils dans la nuit, un réveil trop précoce le matin ou encore la sensation d’un sommeil non reposant et non récupérateur.
D’après la classification de Washington, les insomnies peuvent être également définies selon leur évolution :
Chez une personne anxieuse, il s’agit le plus souvent de difficultés d’endormissement. La personne ne parvient pas à se relaxer car de nombreuses pensées et préoccupations surviennent au moment du coucher. En cas de stress, les difficultés prédominantes touchent la seconde moitié de la nuit avec l’impression de somnoler à partir de 4 ou 5 heures du matin. La dépression, elle, se traduit principalement par des éveils précoces en milieu et fin de nuit. L’insomnie peut être le premier signe d’une dépression.
Le manque répété de sommeil a toujours des conséquences sur la qualité de la journée de même que des répercussions néfastes à long terme.
Ainsi, les conséquences au quotidien peuvent se traduire par :
À long terme, le manque de sommeil peut avoir des conséquences sur la santé telles que :
Dormir semble être un concept assez simple. Néanmoins, vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour se mettre dans de bonnes conditions et ainsi obtenir un sommeil de meilleure qualité :
N’utilisez pas de médicament tout seul, parlez-en à votre médecin
Il n’est pas rare d’avoir déjà eu du mal dormir pendant un temps et ce sans conséquences graves. Néanmoins, si une bonne hygiène de sommeil a été adoptée et que le problème persiste, il est nécessaire d’en parler à son médecin traitant.
Il est particulièrement important de consulter :
Le diagnostic de l’insomnie se fait tout d’abord par l’interrogatoire du patient. Ainsi, le médecin :
Le médecin traitant examine ensuite le patient pour éliminer une maladie sous-jacente.
Enfin, le médecin peut demander au patient de tenir un agenda du sommeil pendant plusieurs semaines. Cet agenda permet de récolter une multitude d’informations telles que la qualité du sommeil et du réveil ou encore la présence de siestes ou non. Il permet ainsi de repérer facilement le rythme de sommeil du patient et de visualiser les difficultés rencontrées.
En complément de la consultation et de l’agenda du sommeil, une actimétrie peut être effectuée. C’est un examen du rythme veille-sommeil qui est réalisé grâce à un petit appareil de la taille d’une montre porté au poignet non dominant et appelé actimètre. Il permet de visualiser les moments d’activités et les moments de repos afin d’obtenir une bonne représentation du rythme veille-sommeil et de la qualité de la nuit. Cet examen se fait en ambulatoire, le plus souvent sur une durée de 15 jours.
Lorsque l’insomnie persiste et devient gênante, un traitement médicamenteux peut être envisagé. Ainsi, un sédatif léger comme la phytothérapie peut être conseillé par le pharmacien.
De plus, s’il le juge utile, le médecin traitant peut prescrire un hypnotique (somnifère). Un tel traitement doit être de courte durée et doit toujours commencer à la plus faible dose possible. Pour d’éviter toute dépendance, l’efficacité des hypnotiques doit être fréquemment réévaluée et le traitement arrêté dès que possible.
Comme le souligne l’assurance maladie, « il existe de nombreux types d’hypnotiques, et il est important de savoir que votre médecin vous a prescrit celui qui correspond spécifiquement à votre insomnie. Ces médicaments ne sont jamais interchangeables entre eux, ni entre personnes ».
De plus, comme pour tout médicament, il faut être très attentif aux effets secondaires que peuvent provoquer ces somnifères et en parler à son médecin ou son pharmacien. Il est également important de respecter toutes les précautions d’utilisation de ces médicaments, et notamment les restrictions liées à la conduite de véhicules.