Alcool


L’alcool (éthanol) est un dépresseur. La consommation rapide ou régulière de grandes quantités d’alcool peut entraîner des problèmes de santé, notamment des lésions de certains organes, un coma et le décès.


  • Conséquences de l’alcool
  • Troubles liés à l’alcool
  • Populations particulières
  • Causes
  • Symptômes
  • Diagnostic
  • Traitement d’urgence
  • Les caractéristiques génétiques et personnelles peuvent jouer un rôle dans le développement des troubles liés à l’alcool.

  • Une consommation d’alcool excessive peut rendre les personnes somnolentes ou agressives, perturber la coordination et le fonctionnement cérébral, et interférer avec le travail, les relations familiales et d’autres activités.

  • La consommation prolongée et excessive d’alcool lèse de nombreux organes, dont le foie, le cerveau et le cœur.

  • Les médecins peuvent utiliser des questionnaires ou déterminer le taux d’alcool dans le sang pour aider à identifier les personnes atteintes de troubles liés à l’alcool.

  • Le traitement d’urgence d’une surdose peut inclure une assistance respiratoire, une réhydratation, l’administration de thiamine et parfois d’autres vitamines (afin de corriger d’autres carences chroniques liées à l’alcool) et, pour le sevrage, de benzodiazépines.

  • Les programmes de désintoxication et de rééducation peuvent aider les personnes atteintes de troubles graves liés à l’alcool.

Environ la moitié des adultes américains boivent actuellement de l’alcool, 20 % sont d’anciens buveurs et 30 % à 35 % sont abstinents depuis toujours. La consommation prolongée et excessive d’alcool (plus de deux à six verres par jour) peut léser de nombreux organes, en particulier le foie, le cerveau et le cœur. Cependant, boire une quantité modérée d’alcool peut réduire le risque de décès dû à des troubles du cœur et des vaisseaux (cardiovasculaires). Cependant, il n’est pas recommandé de boire de l’alcool à cet effet, particulièrement parce qu’il existe d’autres mesures préventives sûres et efficaces.

La plupart des personnes ne consomment pas suffisamment d’alcool ou n’en consomment pas assez souvent pour altérer leur santé ou interférer avec leurs activités. Les hommes ont une probabilité deux à quatre fois supérieure à celle des femmes de développer un trouble alcoolique.

  • Conduite en état d’ivresse

  • Blessures physiques à la suite de chutes, de bagarres ou d’accidents de la route

  • Violence, notamment violences domestiques

L’ébriété peut empoisonner la vie familiale et les relations sociales. Le taux de divorce est 50 % plus élevé lorsque l’un des conjoints est alcoolodépendant. L’absentéisme prolongé au travail peut provoquer la perte de l’emploi.

Les très jeunes enfants qui boivent de l’alcool (généralement par accident) présentent un risque significatif de survenue d’une glycémie très basse et d’un coma.

Les femmes peuvent être plus sensibles à l’effet de l’alcool que les hommes, même en ramenant ce risque au poids.

Les personnes âgées peuvent être plus sensibles aux effets de l’alcool que les adultes plus jeunes.

Les femmes qui boivent pendant la grossesse présentent un risque plus élevé de donner naissance à un bébé atteint d’alcoolisme fœtal .

Bien que la sensibilité aux effets de l’alcool puisse varier avec l’âge, des personnes de tout âge peuvent présenter des troubles alcooliques. La consommation et l’abus de drogues et d’alcool chez les adolescents ont de plus en plus de conséquences particulièrement désastreuses. Ceux qui commencent à boire précocement (particulièrement les préadolescents) ont plus de chances de devenir dépendants à l’alcool à l’âge adulte.

Le trouble alcoolique a, dans une certaine mesure, des liens avec l’hérédité.
Quelques travaux de recherche suggèrent que les personnes à risque de trouble alcoolique sont moins aisément intoxiquées que les personnes qui ne sont pas des buveurs problématiques.
Certains antécédents et traits de personnalité peuvent prédisposer au trouble alcoolique. Les personnes avec un trouble alcoolique sont souvent issues de familles décomposées et ont eu des rapports souvent difficiles avec leurs parents. Elles ont tendance à se sentir isolées, solitaires, timides, déprimées ou hostiles.
 Ils peuvent présenter des comportements d’autodestruction et peuvent être sexuellement immatures. On ne sait pas si ces caractéristiques sont la cause ou le résultat du trouble alcoolique.

L’alcool entraîne trois principaux types de problèmes :

  • Ceux survenant immédiatement lorsque les personnes boivent trop à un moment particulier (intoxication et surdose)

  • Ceux survenant sur de longues périodes lorsque les personnes consomment régulièrement des quantités excessives

  • Ceux survenant lorsqu’une consommation chronique et importante est arrêtée de façon soudaine (sevrage )

Effets immédiats

L’alcool étant absorbé plus rapidement qu’il n’est métabolisé et éliminé de l’organisme, il a des effets quasiment immédiats. En conséquence, l’alcoolémie s’élève rapidement. Les effets peuvent survenir dans les minutes suivant la prise de boisson.

Les effets varient de façon importante d’une personne à l’autre. Par exemple, les personnes qui boivent régulièrement (deux verres ou plus par jour) peuvent absorber plus d’alcool que les non-consommateurs ou que les consommateurs occasionnels sans s’intoxiquer. Ce phénomène est appelé tolérance. Les personnes qui ont développé une tolérance à l’alcool peuvent également être plus tolérantes à d’autres produits qui dépriment les fonctions cérébrales, tels que les barbituriques ou les benzodiazépines.

Les effets varient selon le taux d’alcool dans la circulation sanguine.
Les taux sanguins nécessaires pour produire des symptômes donnés varient grandement selon la tolérance, mais chez les consommateurs habituels qui n’ont pas développé de tolérance, les symptômes suivants sont typiques :
  • 0,2 à 0,5 g/l (4,3 à 10,9 mmol/l) : Tranquillité, somnolence légère, une certaine diminution dans la coordination motrice et une certaine perturbation de la capacité à conduire

  • 0,5 à 1 g/l (10,9 à 21,7 mmol/l) : Jugement altéré et diminution de la coordination plus importante

  • 1 à 1,5 g/l (21,7 à 32,6 mmol/l) : Démarche déséquilibrée, discours confus, perte d’inhibition comportementale et perturbation de la mémoire

  • 1,5 à 3 g/l (32,6 à 65,1 mmol/l) : Syndrome confusionnel et léthargie (possible)

  • 3 à 4 g/l (65,1 à 86,8 mmol/l) : Souvent perte de conscience

  • 4 g/l ou plus (86,8 mmol/l ou plus) : Parfois mortel

Le vomissement est fréquent lors d’une intoxication alcoolique modérée à sévère. Les personnes pouvant être très somnolentes, les vomissures peuvent pénétrer dans les poumons (être aspirées), entraînant parfois une pneumonie et le décès.

Surdose

Chez les personnes qui ne boivent pas régulièrement, un taux d’alcool dans le sang compris entre 3 et 4 g/l (65,1 à 86,8 mmol/l) entraîne souvent une perte de conscience, et un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 4 g/l (supérieur ou égal à 86,8 mmol/l) peut être fatal. Le décès peut survenir en raison d’une insuffisance respiratoire ou d’anomalies du rythme cardiaque (arythmie ), surtout lorsque d’importantes quantités d’alcool sont consommées rapidement. La consommation de grandes quantités d’alcool peut également entraîner une hypotension et une hypoglycémie .

Les effets d’un taux sanguin spécifique diffèrent chez les buveurs chroniques. Nombre d’entre eux ne semblent pas être affectés et semblent fonctionner normalement avec des niveaux relativement élevés, tels que 3 à 4 g/l (65,1 à 86,8 mmol/l).

Même à des doses modérées, l’alcool interfère avec la mémoire à court terme, ce qui entraîne des trous noirs. Une personne ivre peut sembler sociable et bavarde, tout en n’ayant ensuite que des souvenirs vagues de son trou noir.

Effets à long terme

La consommation prolongée et excessive d’alcool lèse de nombreux organes, en particulier le foie (maladie hépatique alcoolique ). Parce que des personnes peuvent ne pas avoir un régime alimentaire adéquat, elles peuvent également développer des carences graves en vitamines ou en d’autres éléments.

La cirrhose du foie provoque une élévation de la pression dans les vaisseaux sanguins situés autour du foie (hypertension portale ). Lorsque la pression augmente dans ces vaisseaux sanguins, ceux-ci peuvent gonfler (varices) au niveau de l’estomac et de l’œsophage. Ces vaisseaux peuvent se rompre et saigner abondamment, ce qui peut provoquer des vomissements de sang.
Ce saignement est un problème particulier parce que le foie endommagé ne produit pas suffisamment de substances permettant la formation de caillots sanguins.
Généralement, les personnes atteintes d’une insuffisance hépatique présentent également un astérixis

Une consommation excessive d’alcool peut entraîner une inflammation du pancréas (pancréatite ). Les personnes développent une douleur abdominale accompagnée de vomissements.

Une consommation excessive d’alcool peut entraîner des lésions des nerfs et de certaines parties du cerveau.
Lorsque les nerfs des bras et des jambes (nerfs périphériques) sont touchés, les personnes peuvent présenter une perte de sensation ou des picotements au niveau des mains et des pieds. Les personnes peuvent développer des tremblements chroniques.

La consommation excessive d’alcool à long terme peut entraîner une carence sévère en thiamine, une vitamine B. Cette carence peut provoquer une encéphalopathie de Wernicke (une pathologie caractérisée par une confusion, une incapacité à marcher de manière coordonnée ou des difficultés de coordination des mouvements oculaires) qui, si elle n’est pas traitée rapidement, peut entraîner un syndrome de Korsakoff , un coma , voire la mort.

La consommation d’alcool peut aggraver une dépression préexistante ; les personnes présentant un trouble alcoolique sont plus susceptibles de présenter une dépression que les personnes qui ne sont pas des buveurs problématiques.

Chez les femmes enceintes, la consommation d’alcool peut provoquer des anomalies graves du développement du fœtus, dont un faible poids de naissance, un corps et une tête de petite taille, des atteintes cardiaques, des affections musculaires, une faiblesse intellectuelle ou un déficit intellectuel. Ces effets sont appelés alcoolisme fœtal . Par conséquent, il est vivement recommandé de ne pas consommer d’alcool pendant la grossesse.

Symptômes de sevrage

Lorsqu’un alcoolique chronique arrête de boire, des symptômes de sevrage sont probables. Par exemple, le sevrage peut survenir pendant l’hospitalisation (par exemple, pour une chirurgie élective), parce que les buveurs sont incapables d’obtenir de l’alcool.

Les symptômes de sevrage varient de légers à graves. Un sevrage à l’alcool grave non traité peut être mortel.

Le syndrome de sevrage léger à modéré débute en général 6 heures après l’arrêt de la boisson. Les symptômes modérés comprennent des tremblements, une faiblesse, des sueurs et des nausées. Certaines personnes présentent des convulsions (appelées épilepsie liée à l’alcool).

Les gros buveurs peuvent présenter une hallucinose alcoolique lorsqu’ils s’arrêtent de boire. Ils pensent entendre des voix accusatrices et menaçantes, ce qui provoque une appréhension ou une peur panique. L’hallucinose alcoolique peut durer plusieurs jours. Elle peut être traitée par des médicaments antipsychotiques, comme la chlorpromazine ou la thioridazine.

Le delirium tremens (DT) désigne l’ensemble de symptômes de sevrage le plus grave. En général, le delirium tremens ne commence pas immédiatement, mais plutôt 48 à 72 heures après avoir cessé de boire. Les personnes sont initialement anxieuses. Elles présentent ensuite une confusion qui s’aggrave, des troubles du sommeil, des cauchemars effrayants, une transpiration excessive et une dépression profonde. Le pouls et la tension artérielle augmentent. Typiquement, une fièvre apparaît.

  • Auto-signalement d’alcoolisme

  • Analyses de sang

  • Questionnaires de dépistage

L’intoxication aiguë à l’alcool est généralement apparente d’après ce que les personnes ou leurs amis disent au médecin et d’après les résultats de l’examen clinique. Si la raison pour laquelle les personnes n’agissent pas normalement n’est pas claire, les médecins peuvent effectuer des examens pour écarter d’autres causes possibles, telles qu’une hypoglycémie ou un traumatisme crânien.

Dépistage du trouble alcoolique

Certaines personnes peuvent ne pas savoir que leur consommation d’alcool pourrait être problématique. D’autres le savent, mais ne veulent pas admettre qu’elles ont un problème avec l’alcool. Par conséquent, les professionnels de la santé n’attendent pas que les personnes demandent de l’aide. Les médecins peuvent suspecter un trouble alcoolique en cas de changement inexpliqué de comportement ou en cas de comportement autodestructeur. La suspicion peut naître également de certains états pathologiques, comme une hypertension artérielle ou une inflammation de l’estomac (gastrite ), qui ne répondent pas aux traitements habituels.

Le traitement peut intervenir dans les situations suivantes :

  • Les personnes y sont amenées parce qu’elles ont des symptômes liés à des niveaux d’alcool élevés dans le sang.

  • Les personnes consultent pour des symptômes insupportables au cours d’un sevrage. Cependant, les personnes qui développent des symptômes de sevrage alcoolique se traitent généralement en buvant.

  • Certaines personnes consultent, car elles désirent arrêter de boire.

Le traitement d’urgence est nécessaire lorsque les personnes consultent après une consommation très importante d’alcool ou pour des symptômes de sevrage modérés à sévères.

Il n’existe aucun antidote spécifique pour l’intoxication aiguë :

  • Le café et d’autres remèdes maison n’inversent pas les effets de l’alcool.

  • Si les personnes sont dans le coma ou si leur respiration est bloquée, elles peuvent nécessiter l’insertion d’un tube dans leurs voies respiratoires pour les empêcher de s’étouffer à cause des vomissements et des sécrétions, et les aider à respirer.

  • Si nécessaire, pour empêcher ou pour traiter une déshydratation ou une hypotension , on réhydrate les personnes par voie intraveineuse.

  • En cas de suspicion d’alcoolisme chronique, de la thiamine est administrée pour empêcher l’encéphalopathie de Wernicke . Souvent, les médecins ajoutent aussi du magnésium (qui aide l’organisme à métaboliser la thiamine) et plusieurs vitamines (pour les carences éventuelles en vitamines) aux liquides.

Les médecins prescrivent souvent une benzodiazépine (un sédatif léger) pendant quelques jours pour les symptômes du sevrage alcoolique. Elle réduit l’agitation et aide à prévenir les symptômes du sevrage, les convulsions et le delirium tremens. Les benzodiazépines peuvent créer une dépendance et ces médicaments sont donc utilisés uniquement à court terme. Des médicaments antipsychotiques sont parfois administrés aux personnes qui présentent une hallucinose alcoolique.

Le delirium tremens est potentiellement mortel et est traité de façon plus agressive pour contrôler une forte fièvre et une grande agitation. Les personnes sont si possible traitées dans une unité de soins intensifs. Le traitement inclut généralement ce qui suit :

  • Doses élevées de benzodiazépines et de barbituriques, administrées par voie intraveineuse

  • Doses élevées de vitamines (en particulier thiamine)

  • Administration de fluides par voie intraveineuse

  • Mesures de refroidissement externe, comme une couverture de refroidissement

  • Médicaments qui contrôlent la fréquence cardiaque et la tension artérielle

  • Traitement des complications (telles que pancréatite, pneumonie et convulsions)

En général, ce traitement permet de réduire le delirium tremens en 12 à 24 heures, mais les cas graves peuvent durer de cinq à sept jours. La plupart des personnes ne se souviennent pas des événements survenus pendant un sevrage grave lorsqu’elles vont mieux.

Après résolution des problèmes médicaux urgents, les traitements supplémentaires dépendent de la gravité de la consommation d’alcool de la personne, ainsi que de ses autres pathologies médicales et psychiatriques, le cas échéant. Si les personnes ne sont pas devenues dépendantes à l’alcool, les médecins peuvent discuter avec elles des conséquences graves de la consommation d’alcool, recommander des moyens de le réduire et programmer des visites de suivi pour vérifier leur état de santé.

Chez les personnes présentant une consommation plus problématique, notamment en cas de pathologies médicales ou psychiatriques concomitantes, un programme de désintoxication et de rééducation peut être recommandé.

Désintoxication et rééducation

Dans la première phase, l’alcool est complètement retiré et tout symptôme de sevrage est traité. Les personnes présentant un trouble alcoolique doivent ensuite apprendre à modifier leur comportement. Sans aide, la plupart des buveurs problématiques rechutent dans les jours ou les semaines qui suivent.
Le disulfirame prévient l’alcoolisme parce qu’il perturbe le métabolisme de l’alcool, induisant une élévation de la concentration de l’acétaldéhyde dans le sang, une substance provenant de la dégradation chimique de l’alcool. L’acétaldéhyde rend les personnes malades. Si quelqu’un qui a pris du disulfirame boit de l’alcool, les symptômes suivants apparaissent sous 5 à 15 minutes
  • Rougeurs au visage

  • Mal de tête lancinant

  • Accélération du rythme cardiaque

  • Respiration rapide

  • Sueurs

Les nausées et les vomissements peuvent se produire au bout de 30 à 60 minutes. Ces réactions désagréables et potentiellement dangereuses durent 1 à 3 heures.

Le désagrément dû à la consommation d’alcool après la prise de disulfirame est si intense que peu de personnes se risquent à consommer de l’alcool, même les petites quantités qui sont contenues dans certains médicaments en vente libre, tels que les préparations pour la toux ou le rhume, ou dans certains aliments.

Le disulfirame doit être pris tous les jours afin d’être efficace pour arrêter de boire.

Les personnes suivantes ne doivent pas prendre de disulfirame :

  • Les femmes enceintes

  • Personnes souffrant de pathologies graves, telles qu’une insuffisance cardiaque

  • Personnes âgées

La naltrexone modifie les effets de l’alcool sur certaines substances chimiques produites par le cerveau (les endorphines), qui sont associées au besoin compulsif et à la consommation d’alcool. Ce médicament est efficace chez la plupart des personnes qui le prennent régulièrement. Une forme longue action peut être administrée par injection une fois par mois. La naltrexone, contrairement au disulfirame, ne rend pas les gens malades. Par conséquent, les personnes qui prennent de la naltrexone peuvent continuer à boire. Elle ne doit pas être prescrite aux personnes qui ont une hépatite ou un autre trouble hépatique.

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